France d’en haut, France d’en bas
Ces dernières semaines, les journaux ont présenté deux visages, deux séries de visages du sport.
Les vedettes du foot, grincheux, mauvais, de médiocres hâbleurs : Anelka, Ribéry, Evra, Domenech (lui il s’en moque : même pas puni !) ; la France d’en bas, qui comme on dit n’a même pas « le respect du maillot »
Les athlètes et les nageurs, enthousiastes, joyeux, sains dans leur tête, heureux, portant le drapeau et couverts d’or sans être mangés par l’argent : Agnel, Bousquet, Lavillénie, Lemaître… La France d’en haut.
C’est ainsi que doit être faite la distinction, qu’il faut opérer le tri : l’ivraie et le bon grain ; les gloires de la République ; chacun prendra le terme qui lui convient ; je n’ai d’ailleurs pas trouvé d’expression neuve à ce sujet ; le langage people est sur un autre registre, mais on ne m’empêchera pas de penser que « people » ne veut pas dire « peuple » !