Hollande à l'étranger : quelle allure ?
En dix mois, cet inconnu des milieux diplomatiques est classé ; c'est à dire déclassé.
Lui qui vilipendait son prédecesseur trop dépensier, n'a de cesse de voyager partout... Fini les voyages en train.
Il a décroché en Europe où Merckel s'arrange directement avec les Britanniques. Que vaut l'avis de M. Hollande qui a choisi le camp de la Grèce ?
Il s'est ridiculisé (il nous a ridiculisés) en Inde par des propos abracadabrantesques sur l'économie et qui ont bien amusé l'auditoire.
En Russie, il vient d'être recadré par Vladimir Poutine, plus froid qu'un iceberg ; mais Hollande est content : il a cligné de l'oeil deux fois à propos de droits de l'Homme. Poutine l'a ramassé illico !
Le président va aller en Chine : combien de fois lèvera-t-il les paupières ?
Laurent Wauquiez dit : "la diplomatie de Hollande est à l'image de sa politique : molle, touffue et un peu besogneuse". C'est presque gentil.
Gilbert Menut